UNE MICRO-HISTOIRE DE SAINT-IMIER ET DE SONVILIER AUX DÉBUTS DE LA MONDIALISATION.
L'avis de Antoine Simonin : passionnant !
Les villages de Saint-Imier et Sonvilier sont en pleine transformation dans le dernier tiers du XIXe siècle. Le train arrive en 1874, le marché des montres est confronté à la concurrence américaine, les machines modifient les conditions du travail à domicile traditionnel, les ouvriers s’associent.
Le Vallon de Saint-Imier devient un vivier de militants anarchistes, un laboratoire du fédéralisme. Pendant une dizaine d’années s’y développent des sociétés de résistance, des mutuelles, des pratiques culturelles originales, en rupture avec le Parti libéral-radical. Avec les limites que l’on peut imaginer : l’organisation se borne pratiquement aux ouvriers horlogers sans inclure les autres métiers, les femmes y ont peu de place et de visibilité.
Ce récit raconte leur représentation de la révolution sociale et du monde nouveau. La commune sera la cellule de base de la fédération universelle ; la Commune de Paris a montré l’exemple.
Extrait de: « No 123 le vallon horloger et ses anarchistes. »
Ce texte, version raccourcie de la thèse de Florian Eitel rédigée et publiée en allemand sous le titre Anarchistische Uhrmacher in der Schweiz. Mikrohistorische Globalgeschichte zu den Anfängen der anarchistischen Bewegung im 19. Jahrhundert (Bielefeld, transcript Verlag, 2018), a été traduit et adapté par Marianne Enckell, historienne, une des animatrices du Centre International de Recherches sur l’Anarchisme (CIRA) à Lausanne, spécialiste du mouvement anarchiste et de sa Fédération jurassienne.
La rigueur scientifique de cet ouvrage permet à Intervalles de proposer un numéro non seulement sur l’anarchisme qui complète celui que la revue avait publié en 2001, aujourd’hui épuisé.
227 pages
Edition : 2022
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